Archives de catégorie : FOLKLORE

FOLK – Sakura

Cette très belle chanson folklorique Japonaise a été composée au 17ème siècle pour des enfants qui apprenaient à jouer du koto. Elle évoque la période très importante pour les Japonais où tous les cerisiers (Sakura) sont en fleurs. Au Japon la fleur de cerisier symbolise le caractère éphémère de la beauté et de la vie.

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FOLK_Sakura_3vl by musicordes

Paroles

Cerisiers, cerisiers,
Sur les collines verdoyantes et les montagnes
Aussi loin qu’on peut voir.
Est-ce du brouillard ou des nuages ?
Parfum dans le soleil du matin.
Cerisiers, cerisiers,
Fleurs en pleine floraison.

Cerisiers, cerisiers,
À travers le ciel de printemps,
Aussi loin qu’on peut voir.
Est-ce du brouillard ou des nuages ?
Parfum dans l’air.
Viens maintenant, viens,
Regardons enfin !

FOLK – Sky Boat Song

” The Skye Boat Song ” est une chanson écossaise de la fin du XIXe siècle qui parle du voyage du prince Charles Edward Stuart de Benbecula à l’ île de Skye alors qu’il échappait à la capture par les troupes gouvernementales après sa défaite à la bataille de Culloden en 1746. Ce très beau thème a été utilisé dans le film Outlander

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Explication des ornementations sur Fiddlevideo

 

FOLK – The hundred pipers – Les cent cornemuses

” The Hundred Pipers ” est à l’origine une une gigue écossaise qui a été transformée par la suite en chanson. La chanson commémore la reddition de la ville de Carlisle au prince Charles Edward Stuart, l’histoire raconte le moment où le prince entra à Carlisle sur un cheval blanc, avec une centaine de cornemuses jouant devant lui.

Il existe aussi un whisky dont le nom est 100 pipers 😉


FOLK_100_pipers_2vl by musicordes
Voir la partition pour le violon, l’alto, le violoncelle

FOLK – Greensleeves

Greensleeves est une très belle et très ancienne chanson traditionnelle anglaise . La mélodie date du 16ème siècle. D’après une légende populaire, elle aurait été composée par le roi Henri VIII en l’honneur de sa deuxième épouse Anne Boleyn.

Les paroles parlent d’une dame “manches vertes” (green : « vert » et sleeves : «manches ») et de son amoureux qui la supplie de l’aimer.

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Partition sur musescore

Ralph Vaughan Williams a utilisé ce thème en 1934 dans sa composition “Fantasia on Greensleevespour orchestre. La tonalité dans cette composition pour orchestre est fa mineur .

 

 

Paroles originales Version de 1584:

Hélas, mon amour, vous me maltraitez,
À me rejeter de façon si discourtoise,
Moi qui vous aime depuis si longtemps,
Qui me délecte en votre compagnie.Refrain :Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d’or,
Qui d’autre que Dame Vertes-Manches ?Je vous étais entièrement soumis
Pour réaliser le moindre de vos caprices.
J’ai gagé et ma vie et mes terres
Pour m’assurer votre amour et votre bienveillance.Je t’ai offert fanchons pour ta tête,
Finement et élégamment ouvragés.
J’ai pourvu à ta table et à ta maison
Et ma bourse s’en est trouvée bien sollicitée.Je t’ai acheté les meilleures robes,
D’un tissu si fin que plus fin ne se trouve.
Je t’ai donné des bijoux pour orner ton devantier,
Et tous ces dépens étaient pour toi.Ta blouse de soie, et belle et blanche,
Superbement brodée d’or,
Ta jupe de riche soierie,
Tout cela je te l’ai acheté de bon cœur.Ta ceinture d’un or si rouge,
Somptueusement couverte de perles,
Aucune autre fille n’a la même
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Ta bourse et aussi tes jolis couteaux dorés,
Ta boîte à épingles, si élégante à l’œil,
Les épouses des bourgeois n’en ont pas de meilleurs,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Tes bas cramoisis, tout de soie,
Tout ouvragés d’or au-dessus du genou,
Tes escarpins, blancs comme lait,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.

Ta robe était du vert de l’herbe,
Tes manches de satin y étaient accrochées,
Qui faisaient de toi notre reine des moissons,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.

Tes jarretières frangées d’or,
D’où pendaient des aiguillettes d’argent,
Qui te donnaient l’air si joyeux,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Je t’ai donné mon hongre le plus allant,
Pour chevaucher où bon te semblait,
Aucune dame ne fut jamais si pimpante
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Mes hommes étaient tout vêtus de vert,
Toujours à prendre soin de toi ;
Et c’était magnifique à voir,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Ils te mettaient en selle, ils t’en faisaient descendre,
Ils te servaient avec humilité ;
Jamais ton pied ne touchait terre,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Chaque matin à ton lever
Je t’envoyais des mets de choix, sans y faillir,
Pour garder ton estomac de tout mal,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Tu ne pouvais désirer chose terrestre
Que tu ne l’eusses dans l’instant ;
Tes musiciens jouaient et chantaient constamment,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Et qui paya pour tout ce train,
Que tu dépensas à ta guise ?
Me voici néanmoins ici rejeté,
Et tu as dédaigné de m’aimer.Eh bien je vais me hâter de prier Dieu
Que tu remarques ma constance.
Et que malgré tout avant que je meure,
Tu daignes m’aimer.Vertes-Manches, adieu maintenant ! Adieu !
Je prie Dieu qu’il te fasse prospérer,
Car je demeure ton fidèle amant,
Reviens-moi, et aime-moi !