Cet air est chanté dans l’acte 2 par Germont, le père d’Alfredo (qui vient de convaincre Violetta de se séparer d’Alfredo) à ce moment là il se retrouve alors seul avec son fils et il parle de son pays, la Provence.
https://youtu.be/PzSPHzgaZbY?t=109
Di Provenza il mar, il suol
chi dal cor ti cancellò? Al natio fulgente sol qual destino ti furò? Oh, rammenta pur nel duol ch’ivi gioia a te brillò; e che pace colà sol su te splendere ancor può. Dio mi guidò! Ah! il tuo vecchio genitor
tu non sai quanto soffrì. Te lontano, di squallor il suo tetto si coprì, ma se alfin ti trovo ancor, se in me speme non fallì, se la voce dell’onor in te appien non ammutì, Dio m’esaudì!
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Qui effaça de ton cœur,
la mer et le sol de Provence ? Qui, de ton cœur, effaça la mémoire ? Quel destin t’a soustrait à l’ardent soleil natal ? Dans la douleur même, souviens-toi que là-bas tu fus heureux. Et que là-bas seulement tu retrouveras la paix. Dieu m’a guidé. Ah ! tu ignores combien a souffert ton vieux père,
Combien ton vieux père a souffert. Toi parti, sa maison fut plongée dans le chagrin, et un voile de tristesse recouvrit son toit. Mais si enfin je te retrouve, si j’ai toujours gardé l’espoir, si la voix de l’honneur te parle encore Dieu m’a exaucé !
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