Archives de catégorie : PARTITIONS

HISAICHI – Nausicaä de la Vallée du Vent – Nausicaa of The Valley of The Wind

Nausicaä de la Vallée du Vent – Une ode à la nature et à l’harmonie

Ce conte écologique visionnaire, imaginé par Hayao Miyazaki, évoque avec poésie les liens fragiles entre l’homme et la nature, et questionne notre rapport à la guerre, à la technologie et au vivant.

Dans un monde ravagé par une ancienne guerre apocalyptique appelée les « sept jours de feu », la nature a repris ses droits sous forme d’une forêt toxique, la Fukai, peuplée d’insectes géants (parmi lesquels les Ômus), des champignons et des plantes à spores . L’humanité, survivante, vit dans des enclaves menacées, dont la paisible Vallée du Vent, protégée par les vents marins.

Nausicaä, princesse de la vallée, se retrouve au cœur d’un conflit brutal opposant les peuples humains à la forêt. Capturée par les Tolmèques, elle découvre que la forêt n’est pas un fléau mais un système naturel de purification. Animée d’une profonde empathie et d’un amour sincère pour toutes les formes de vie, Nausicaä se donne pour mission de rétablir la paix entre les humains et leur environnement.

La musique d’introduction est sublime, je l’ai arrangée pour violoncelle et piano, mais je peux le faire aussi pour tout autre instrument si vous me le demandez. Contactez moi par mail

Quelques liens sur le film:

Les secrets de Nausicaä de la vallée du vent

Emissions de France-Culture: Philosopher avec Miyasaki

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-philosopher-avec-miyazaki

SCARLATTI – Les violettes

Domenico Scarlatti né la même année que Georg Friedrich Haendel et Jean-Sébastien Bach, est surtout connu pour ses 555 sonates pour clavecin d’une originalité exceptionnelle , mais il a aussi composé de la musique vocale. Cette pièce est une aria de style baroque, typique du goût de l’époque pour les métaphores florales et naturalistes, souvent utilisées pour parler de sentiments amoureux de manière délicate ou voilée.

Le texte s’adresse aux violettes comme à de jeunes filles timides : belles, modestes, et discrètes, qui, par leur présence discrète, font honte aux désirs du narrateur.

Texte original (italien) :
Rugiadose
Odorose
Violette graziose,
Voi vi state
Vergognose,
Mezzo ascose
Fra le foglie,

E sgridate
Le mie voglie,
Che son troppo ambiziose.


Traduction française :

Gorgées de rosée,
Parfumées,
Gracieuses violettes,
Vous demeurez
Pudiques,
À demi cachées
Parmi les feuilles,

Et vous réprimandez
Mes désirs,
Trop audacieux.

Accompagnement:

 

AMSTRONG – What a wonderful world

« What a Wonderful World » est une chanson rendue célèbre par la voix chaleureuse de Louis Armstrong en 1967. Elle n’a pourtant pas été écrite par lui, mais par Bob Thiele et George David Weiss, qui voulaient offrir au monde un message d’espoir et de paix, à travers la voix d’un artiste profondément humain.

La chanson célèbre les merveilles simples de la vie et de la nature : les arbres verdoyants, les roses rouges, le ciel bleu… C’est une invitation à ralentir, à regarder autour de soi, et à s’émerveiller de ce que la Terre nous offre chaque jour.

Un hymne doux et lumineux, qui nous rappelle que malgré les turbulences, le monde reste merveilleux, si l’on prend le temps de l’écouter avec le cœur.

Version karaoké: https://youtu.be/nkaOdoxNTB0?feature=shared

Lyrics:
I see trees of green
Red roses too
I see them bloom
For me and you
And I think to myself
What a wonderful world

I see skies of blue
And clouds of white
The bright blessed day
The dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world

The colors of the rainbow
So pretty in the sky
Are also on the faces
Of people going by
I see friends shaking hands
Saying, « How do you do? »
They’re really saying
I love you

I hear babies cry
I watch them grow
They’ll learn much more
Than I’ll ever know
And I think to myself
What a wonderful world
Yes, I think to myself
What a wonderful world

Traduction des paroles:

Je vois des arbres verts
Des roses rouges aussi
Je les vois fleurir
Pour moi et toi
Et je me dis
Quel monde merveilleux

Je vois des cieux bleus
Et des nuages blancs
Le jour lumineux et béni
La nuit sombre et sacrée
Et je me dis
Quel monde merveilleux

Les couleurs de l’arc-en-ciel
Si jolies dans le ciel
Sont aussi sur les visages
Des gens qui passent
Je vois des amis qui se serrent la main
En disant, « Comment ça va ? »
Ils disent en réalité
Je t’aime

J’entends les bébés pleurer
Je les regarde grandir
Ils apprendront beaucoup plus
Que je ne saurai jamais
Et je me dis
Quel monde merveilleux
Oui, je me dis
Quel monde merveilleux

BRASSENS – Auprès de mon arbre

 

 

Paroles de « Auprès de mon arbre » de G. Brassens

J’ai plaqué mon chêne
Comme un saligaud,
Mon copain le chêne,
Mon alter ego,
On était du même bois
Un peu rustique, un peu brut,
Dont on fait n’importe quoi
Sauf, naturell’ment, les flûtes…
J’ai maint’nant des frênes,
Des arbres de Judée,
Tous de bonne graine,
De haute futaie…
Mais, toi, tu manque’ à l’appel,
Ma vieill’ branche de campagne,
Mon seul arbre de Noël,
Mon mât de cocagne !

Refrain:

Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre…
Auprès de mon arbre,
Je vivais heureux,
J’aurais jamais dû le quitter des yeux…

Je suis un pauv’ type,
J’aurai plus de joie :
J’ai jeté ma pipe,
Ma vieill’ pipe en bois,
Qui’ avait fumé sans s’ fâcher,
Sans jamais m’ brûler la lippe,
L’ tabac d’ la vache enragée
Dans sa bonn’ vieill’ têt’ de pipe…
J’ai des pip’s d’écume
Orné’s de fleurons,

De ces pip’s qu’on fume
En levant le front,
Mais j’ retrouv’rai plus, ma foi,
Dans mon cœur ni sur ma lippe,
Le goût d’ ma vieill’ pip’ en bois,
Sacré nom d’un’ pipe !

Le surnom d’infâme
Me va comme un gant :
D’avecque ma femme
J’ai foutu le camp,
Parc’ que, depuis tant d’anné’s,
C’était pas un’ sinécure
De lui voir tout l’ temps le nez
Au milieu de la figure…
Je bats la campagne
Pour dénicher la
Nouvelle compagne

Valant celle-là,
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierr’s dans les lentilles,
Mais se pendait à mon cou
Quand j’ perdais mes billes !

J’avais un’ mansarde
Pour tout logement,
Avec des lézardes
Sur le firmament,
Je l’ savais par cœur depuis
Et, pour un baiser la course,
J’emmenais mes bell’s de nuit
Faire un tour sur la grande Ourse…
J’habit’ plus d’ mansarde,
Il peut désormais
Tomber des hall’bardes,
Je m’en bats l’œil mais,

Mais si quelqu’un monte aux cieux
Moins que moi, j’y pai’ des prunes :
Y’ a cent sept ans, qui dit mieux,
Qu’ j’ai pas vu la lune !

 

HAENDEL – Ombra mai fu

Cette oeuvre est une ode à un platane. Elle nous vient de l’opéra Serse de Georg Friedrich Haendel, où le roi Xerxès chante un hommage à un platane. Selon les récits historiques, Xerxès aurait été si émerveillé par ce platane qu’il l’aurait décoré de bijoux et assigné un garde pour le protéger, comme s’il s’agissait d’un trésor vivant.

Cette aria, surnommée Largo, est une méditation d’une simplicité et d’une beauté exceptionnelles. Elle exprime une admiration intemporelle pour la nature et sa capacité à nous offrir réconfort et sérénité.

Texte des paroles de Ombra mai fu:

Jamais ombre d’un végétal
ne fut plus chère et aimable,
plus douce.

TRADITIONNEL – The water is wide – O Waly Waly

Cette chanson, issue du folklore écossais datant des années 1600, est passée dans la tradition américaine avant de devenir très populaire en France grâce à l’adaptation de Graeme Allwright.

The Water is Wide – La mer est immense parle de l’amour et de sa douceur au début, mais aussi de son déclin avec le temps. La personne exprime son désir de traverser des obstacles (comme une mer large) pour être avec l’être aimé, mais elle se heurte à des défis émotionnels. Elle compare l’amour à un arbre trompeur, à des fleurs éphémères et à des relations qui vieillissent et se fanent. Finalement, elle se questionne sur l’amour non réciproque et l’idée de rester dans une relation qui pourrait briser son cœur.

Paroles de La mer est immense de Graeme Allwrigth:

La mer est immense, je ne peux la traverser
Je n’ai pas d’ailes pour la survoler
Préparez moi un bateau pour deux
Nous ramerons mon amour et moi

Navire je vois qui fend les flots
Chargé ras bord et je ne sais
Si cet amour que j’ai en moi
Dans les abîmes m’entraînera

Contre un jeune chêne je me suis appuyé
Pensant qu’il pouvait résister
Mais hélas il a plié
Comme mon amour il s’est brisé

Dans un buisson j’ai posé ma main
Croyant tendre fleur y trouver
Mes doigts aux épines j’ai blessé
La tendre fleur fait tomber

L’amour est joie, l’amour est beauté
Ainsi les fleurs en leur matin
Mais l’amour passe et disparaît

Voici quelques interprétations parmi les nombreuses disponibles :

  • La mer est immense de Graeme Allwrigh
  • Version irlandaise The Water is Wide par The Wolfe Tones
  • Pete Seeger, qui la popularisa aux USA dans les années 60
  • Joan Baez
  • Bob Dylan
  • Groupe Steeleye Span
  • Barbara Steisand
  • Neil Young
  • Didier Squiban
  • Renaud La ballade Nord-Irlandaise
  • Peter Tears
  • Laura Wright
  • Mouskouri.
  • En 1948, Benjamin Britten publie un arrangement pour piano et voix, tandis que John Rutter l’utilise dans son suite pour cordes en 1973.

Musiques Classiques

Page en travaux

 

 

CHANSON – Joyeux anniversaire – Happy birthday

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