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TRADITIONNEL – The water is wide – O Waly Waly

Cette chanson, issue du folklore écossais datant des années 1600, est passée dans la tradition américaine avant de devenir très populaire en France grâce à l’adaptation de Graeme Allwright.

The Water is Wide – La mer est immense parle de l’amour et de sa douceur au début, mais aussi de son déclin avec le temps. La personne exprime son désir de traverser des obstacles (comme une mer large) pour être avec l’être aimé, mais elle se heurte à des défis émotionnels. Elle compare l’amour à un arbre trompeur, à des fleurs éphémères et à des relations qui vieillissent et se fanent. Finalement, elle se questionne sur l’amour non réciproque et l’idée de rester dans une relation qui pourrait briser son cœur.

Paroles de La mer est immense de Graeme Allwrigth:

La mer est immense, je ne peux la traverser
Je n’ai pas d’ailes pour la survoler
Préparez moi un bateau pour deux
Nous ramerons mon amour et moi

Navire je vois qui fend les flots
Chargé ras bord et je ne sais
Si cet amour que j’ai en moi
Dans les abîmes m’entraînera

Contre un jeune chêne je me suis appuyé
Pensant qu’il pouvait résister
Mais hélas il a plié
Comme mon amour il s’est brisé

Dans un buisson j’ai posé ma main
Croyant tendre fleur y trouver
Mes doigts aux épines j’ai blessé
La tendre fleur fait tomber

L’amour est joie, l’amour est beauté
Ainsi les fleurs en leur matin
Mais l’amour passe et disparaît

Voici quelques interprétations parmi les nombreuses disponibles :

  • La mer est immense de Graeme Allwrigh
  • Version irlandaise The Water is Wide par The Wolfe Tones
  • Pete Seeger, qui la popularisa aux USA dans les années 60
  • Joan Baez
  • Bob Dylan
  • Groupe Steeleye Span
  • Barbara Steisand
  • Neil Young
  • Didier Squiban
  • Renaud La ballade Nord-Irlandaise
  • Peter Tears
  • Laura Wright
  • Mouskouri.
  • En 1948, Benjamin Britten publie un arrangement pour piano et voix, tandis que John Rutter l’utilise dans son suite pour cordes en 1973.

SCHUMANN – Der Nussbaum – Le noyer

Le texte de la chanson « Le Noyer » décrit une scène tranquille et poétique se déroulant sous un noyer. L’arbre, majestueux et parfumé, offre un refuge où les couples se murmurent des mots tendres, inclinant doucement leurs têtes pour un baiser. La chanson évoque aussi une fille qui, à la fois rêveuse et pensive, pense sans vraiment savoir à quoi. L’arbre écoute les murmures des amoureux, qui parlent de fiançailles et d’un avenir incertain. Le vent et le bruissement des feuilles du noyer ajoutent une touche douce et mélancolique, alors que la fille se laisse emporter par le sommeil et ses rêves.

 

Traduction des paroles:

Un vert noyer est devant la maison,
Odorant, Aéré
Il étend ses branches feuillues,

Il porte une suave floraison ;
Doux Vents
Venez, câlins flotter tout autour.

On murmure, deux à deux les couples
Inclinent, penchent
Délicatement leurs têtes pour un tendre baiser.

Ils parlaient d’une fille
Qui pensait, Durant nuit
Et jour,qui savait… hélas ! même plus quoi.

Ils susurraient – qui peut bien comprendre- de si
Légère Manière
À voix basse, de se fiancer, de l’année prochaine,

La fille écoute, l’arbre bruit,
Alanguie, Rêveuse,
Souriante, elle sombre dans le sommeil et le rêve.

RENAUD – Ballade Nord-Irlandaise

« La Ballade Nord-Irlandaise » est une chanson écrite et interprétée par Renaud, parue en 1991 dans son album Marchand de cailloux. Elle s’inspire de la mélodie traditionnelle écossaise « The Water Is Wide », également connue sous le nom de « O Waly, Waly ». Renaud a ajouté des paroles originales en français pour exprimer son admiration pour l’Irlande, sa culture, et son histoire, tout en évoquant la tristesse liée au conflit en Irlande du Nord (notamment le conflit entre unionistes et nationalistes en Irlande du Nord)

Paroles de la chanson La Ballade Nord Irlandaise par Renaud

J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées

Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger

Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous feront chanter

Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix l’amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers

Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté

 

MANCINI – Moon river

Moon River est une chanson emblématique composée en 1961 par Henry Mancini (musique) et Johnny Mercer (paroles). Elle a été créée pour le film « Breakfast at Tiffany’s » (en français, Diamants sur canapé), où elle est interprétée par Audrey Hepburn dans une scène mémorable où son personnage, Holly Golightly, chante en s’accompagnant d’une guitare sur le rebord de sa fenêtre.

Cette mélodie douce et nostalgique capture un mélange de rêves, de mélancolie et de romantisme. Elle a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale en 1962 et un Grammy Award la même année. Depuis, « Moon River » est devenue un standard intemporel, repris par des artistes comme Frank Sinatra, Andy Williams (qui en a fait sa signature), et plus récemment des chanteurs contemporains.

Son succès repose sur sa simplicité mélodique et la poésie de ses paroles, qui évoquent un voyage imaginaire et une quête de liberté. Cette chanson reste un classique touchant, aimé par des générations de mélomanes.