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MENDELSSOHN – Auf Flügeln des Gesanges Op.34, No.2

Accompagnement piano:

Paroles:

Auf Flügeln des Gesanges
German source: Heinrich Heine
Auf Flügeln des Gesanges,
Herzliebchen, trag’ ich dich fort,
Fort nach den Fluren des Ganges,
Dort weiss ich den schönsten Ort.

Dort liegt ein rotblühender Garten
Im stillen Mondenschein;
Die Lotosblumen erwarten
Ihr trautes Schwesterlein.

Die Veilchen kichern und kosen,
Und schaun nach den Sternen empor;
Heimlich erzählen die Rosen
Sich duftende Märchen ins Ohr.

Es hüpfen herbei und lauschen
Die frommen, klugen Gazell’n;
Und in der Ferne rauschen
Des heil’gen Stromes Well’n.

Dort wollen wir niedersinken
Unter dem Palmenbaum,
Und Lieb’ und Ruhe trinken
Und träumen seligen Traum.

Traduction française:

Sur les ailes du chant,
Mon Amour, je t’emporte,
Loin vers les affluents du Gange,
Là, je connais le plus bel endroit ;

Il y a là un jardin aux fleurs rouges
Dans le calme du clair de lune,
Les lotus attendent
Leur petite sœur bien-aimée.

Les violettes rient et s’embrassent,
et regardent les étoiles,
Les roses se racontent en secret
des contes de fées parfumés à l’oreille.

Les gazelles pieuses et intelligentes s’approchent et écoutent

Et au loin, les vagues du fleuve sacré bruissent
Là, nous nous cacheront
Sous le palmier,
Et nous boirons l’amour et la paix,
Et nous rêverons d’un rêve bienheureux.

 

HAYDN WOOD – Roses of Picardy – Les roses de Picardie

La chanson « Roses of Picardy » est une mélodie anglaise très célèbre, composée pendant la Première Guerre mondiale.

Les paroles ont été écrites par Frederic Weatherly un vieil Anglais plein de vie, à la fois avocat pour affaires criminelles, poète, auteur de livres, d’opéras, de musiques pour piano et de plus de 3000 chansons. La musique a été composée par un violoniste prodige Haydn Wood, créateur de nombreuses œuvres orchestrales, chansons et comédies musicales.

Elle a été très populaire auprès des soldats britanniques au front en 1917. Beaucoup l’ont chantée dans les tranchées ou l’ont entendue lors de moments de répit.  Son succès est fulgurant : chantée par de jeunes soldats britanniques partant au front en France, en Picardie et en Flandre, elle devient un véritable hymne à la paix et à l’amour.

Voici la traduction des paroles du refrain:
« Les roses brillent en Picardie, dans le silence de la rosée argentée, les roses fleurissent en Picardie, mais il n’y a pas de rose comme toi… Et les roses mourront avec l’été, et nos routes peuvent s’éloigner, mais il y a une rose qui ne meurt pas en Picardie, c’est la rose que je garde dans mon cœur… »

Plus de 300 interprètes ont repris cette chanson dont entre autres Sidney Bechet, Frank Sinatra, André Dassary, The Platters, Yves Montand, Franck Fernandel, Guy Marchand, Lambert Murphy, Ernest Pike, John McCormack, Mario Lanza, Mado Robin, Mathé Altéry, Jack Lantier, Tino Rossi, Ray Ventura, André Verchuren. Elle sera plus tard reprise en français, notamment avec des paroles de Pierre d’Amor, et deviendra également un standard de jazz, immortalisé en 1954 par Sidney Bechet.

En hommage à cette chanson, le jardin de Valloires, dans la Somme, lui a consacré une partie de sa roseraie depuis 1987. En 2004, une rose rouge créée par le célèbre pépiniériste David Austin, nommée « The Rose of Picardy », a été dédiée à cette chanson.

Partition sur IMSLP https://imslp.org/wiki/Roses_of_Picardy_(Wood,_Haydn)

Accompagnement piano https://youtu.be/_wJGdrCHEkQ?feature=shared

Accompagnement version jazz https://youtu.be/Wsjd_PZLifY?feature=shared

Voici quelques interprétations:

« Roses of Picardy » – paroles originales
Verse 1
She is watching by the poplars,
Colinette with the sea-blue eyes,
She is watching and longing and waiting
Where the long white roadway lies.
And a song stirs in the silence,
As the wind in the boughs above,
She listens and starts and trembles —
’Tis the first little song of love!

Chorus
Roses are shining in Picardy,
In the hush of the silver dew,
Roses are flowering in Picardy,
But there’s never a rose like you!
And the roses will die with the summertime,
And our roads may be far apart,
But there’s one rose that dies not in Picardy —
’Tis the rose that I keep in my heart.

Verse 2
And the years fly on forever,
Till the shadows veil their skies,
But he loves to hold her little hands,
And look into her sea-blue eyes.
And she sees the road by the poplars,
Where they met in the bygone years,
For the first little song of the roses
Is the last little song she hears.

(Refrain again)
Roses are shining in Picardy,
In the hush of the silver dew,
Roses are flowering in Picardy,
But there’s never a rose like you!
And the roses will die with the summertime,
And our roads may be far apart,
But there’s one rose that dies not in Picardy —
’Tis the rose that I keep in my heart.

Traduction en français
Couplet 1
Elle veille près des peupliers,
Colinette aux yeux couleur de mer,
Elle veille, elle espère, elle attend
Là où s’étire le long chemin blanc.
Et un chant s’élève dans le silence,
Comme le vent dans les branches au-dessus,
Elle écoute, tressaille et tremble —
C’est le premier petit chant d’amour !

Refrain
Les roses brillent en Picardie,
Dans le calme de la rosée d’argent,
Les roses fleurissent en Picardie,
Mais nulle rose n’est comme toi !
Et les roses mourront avec l’été,
Et nos chemins seront peut-être séparés,
Mais il est une rose qui ne meurt pas en Picardie —
C’est la rose que je garde dans mon cœur.

Couplet 2
Et les années s’envolent à jamais,
Jusqu’à ce que les ombres voilent le ciel,
Mais il aime toujours tenir ses petites mains,
Et plonger dans ses yeux couleur de mer.
Et elle revoit la route bordée de peupliers,
Où ils se sont rencontrés autrefois,
Car le premier chant des roses
Est le dernier qu’elle entend.

FAURE – Au bord de l’eau

Voici une pièce délicate et pleine de poésie que j’aime beaucoup. Je l’ai découverte en cours d’harmonie lorsque notre professeur Mr Luzignant nous expliquait les accords subtils de l’accompagnement au piano.

Cette pièce « Au bord de l’eau » évoque une promenade calme et intime, bercée par le clapotis de l’eau, la présence d’un saule et l’évocation d’un paysage tranquille. Cette œuvre a été composée sur le poème de Sully Prudhomme. Elle parle de deux amoureux marchant ensemble au bord d’un ruisseau, en harmonie avec la nature, le silence, et le temps qui passe et l’amour qui reste.

Version avec juste l’accompagnement:

Paroles de de Sully Prudhomme

S’asseoir tous deux au bord d’un flot qui passe,
Le voir passer;
Tous deux, s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser;
À l’horizon, s’il fume un toit de chaume,
Le voir fumer;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S’en embaumer;
Entendre au pied du saule où l’eau murmure
L’eau murmurer;
Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
Le temps durer;
Mais n’apportant de passion profonde
Qu’à s’adorer;
Sans nul souci des querelles du monde,
Les ignorer;
Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser;
Sentir l’amour, devant tout ce qui passe,
Ne point passer !

KREISLER – Schön rosmarin – Joli romarin

Le joli romarin est une charmante valse gracieuse et pleine de charme. Dans la période où vivait Kreisler les gens étaient imprégnés de la symbolique des fleurs.

Le romarin, dans la tradition européenne, symbolise l’amour fidèle (au Moyen Âge, le romarin ornait les coiffes des mariées), la mémoire (dans la Grèce antique, les étudiants en tressaient des couronnes pour se concentrer, car on croyait que son parfum stimulant aiguisait l’esprit), et symbolise aussi la purification (on l’appelle en provençal, « encensier »)

Le nom « romarin » viendrait du latin « ros marinus » (rosée de mer) ou bien du grec « rhops myrinos » (buisson aromatique),  On l’appelle également « herbe-aux-couronnes »,

Selon une légende, le romarin était à l’origine une plante à fleurs blanches. Avant de donner naissance à l’enfant Jésus, Marie, aurait déposé sa cape de couleur bleue sur un romarin planté devant l’étable. La cape aurait déteint sur l’arbrisseau et c’est ainsi que, depuis, le romarin fleurit bleu.

C’est un des bis préférés de Maxim Vengerov

Jean DIWO – Les violons du Roi

 

« Les Violons du Roi » de Jean Diwo est un roman historique captivant qui retrace l’histoire des célèbres luthiers italiens et français du XVIIᵉ siècle, tout en plongeant dans le faste de la cour de Louis XIV.

 

Le récit se concentre sur la dynastie des Amati, des Guarneri et surtout sur Antonio Stradivari, des figures emblématiques de la lutherie italienne, et sur les débuts de la lutherie française, notamment à Mirecourt et Paris. Diwo décrit avec passion l’art de fabriquer un violon, les secrets des maîtres luthiers et l’importance de cet instrument à la cour du Roi-Soleil, où la musique était un élément central de la vie quotidienne et des divertissements royaux.

Extraits

“Les violons du roi “(p 118, 119, 120, 121)

Ce n’est que le surlendemain qu’ils arrivèrent dans le village de Selvino, perché sur la montagne au milieu d’une forêt de sapins. -Les voilà nos arbres! s’écria Antonio. Vois leur taille… Et ils sont droits. Dès demain nous allons monter jusqu’à la limite des feuillus, là où il ne reste plus que les sapins et les hêtres. Nous passerons nos gaillards en revue et choisirons les deux ou trois meilleurs. -Tu sauras? demanda Guarneri. -Quand je vivais ici, j’avais neuf ou dix ans, un luthier de Bologne, Giacomo Gherardi, venait de temps en temps chercher un sapin. Je l’accompagnais et il m’apprenait les arbres, comment et pourquoi il choisissait celui-ci plutôt que celui -là, pourquoi il préférait un épicéa poussé près des hêtres.. -Pourquoi en effet? -Parce que les hêtres s’étendent en largeur et obligent le sapin à s’élançer droit vers le haut pour chercher la lumière. Je pense avoir bien calculé l’époque: l ’hiver ou la fin de l’hiver, nous y sommes mais il faut encore que la lune soit descendante. Nous allons regarder le ciel ce soir. -Explique, Antonio. Tu parles par énigmes, comme s’il s’agissait de magie. -Mais le violon, est magie! tu le sais bien et elle commence par le choix du bois! L’hivers et la lune descendante, cela signifie que la sève est au plus bas, condition indispensable pour obtenir plus tard une belle sonorité. Enfin, nous verrons tout cela demain. Quand nous aurons choisi nos arbres, nous discuterons du prix avec les propriétaires. Il faudra aussi trouver des bûcherons car un bon sapin de lutherie n’est pas un gringalet facile à abattre. C’est un arbre vieux de deux siècles et mesurant à sa base plus de trois pieds de diamètre. -Tout cela est fascinant, dit Andréa. Quand je pense que je fabrique des violons depuis plus de vingt ans et que j’ignore tout du bois que j’achète au marchand. Certes je vois bien si je suis tombé sur une bonne coupe et sais démêler le bon du mauvais et du médiocre. Mais pouvoir choisir son arbre!… -Ce sera aussi pour moi la première fois. C’est pourquoi je tenais tant à ce que nous venions. Tu verras les merveilles que nous fabriquerons dans une quinzaine d’années avec notre récolte d’aujourd’hui! Le lendemain, il faisait froid mais le ciel était bleu et annonçait une belle journée ensoleillée. Antonio emprunta à l’hôte chez qui ils avaient dormi une masse de bois, ils enfouirent dans leurs poches d’épaisses tranches de pain, le reste de la mortadelle du voyage et, flanqué de frère Battista dont la robe de gros drap s’accrochait aux taillis, ils commencèrent à monter à travers bois vers la pinède qui flanquait le versant sud de la montagne.

L’archet (“Les violons du roi” p 105 / 106)

Stradivari pensait aussi beaucoup à l’archet, un accessoire capital auquel les luthiers ne s’étaient pas beaucoup jusqu’ici intéressés.
La fabrication des archets était le plus souvent confiée aux débutants. Ce n’était pourtant plus l’outil frustre en forme d’arc simple des premiers instruments à cordes, les violonistes connus exigeaient maintenant des archets soignés, taillés dans du bois d’amourette ou du bois de fer et garnis de crins d’excellente qualité. Les virtuoses Castrovillari et Bassani avaient ainsi travaillé plusieurs fois avec Antonio pour lui faire part de leurs désirs et mettre au point avec lui, devant l’établi, un archet convenant à leur manière de jouer.
Ce genre de collaboration plaisait beaucoup au luthier qui avait toujours souhaité travailler en étroite collaboration avec les utilisateurs de ses instruments. Pour le moment, il n’y avait pas de raison de changer radicalement le forme de l’archet, celle-ci convenant à la musique des compositeurs de l’époque. L’instrumentiste variait la tension de la mèche avec ses doigts, passant de la position “forte” ou “sabrée”, mèche tendue, à la position “pianissimo” mèche détendue.

CASTELNUOVO-TEDESCO – Chants de Shakespeare opus 24

Opus 24 volume 6 N2

Hearke, hearke, the Larke at Heavens gate sings,
and Phœbus gins arise,
[His Steeds to water at those Springs
on chalic’d Flowres that lyes:]1
And winking Mary-buds begin to ope their Golden eyes
With every thing that pretty is, my Lady sweet arise:
Arise arise.

Écoutez, écoutez, l’Alouette chante à la porte du Ciel, et Phœbus se lève, [Ses chevaux s’abreuvent à ces sources sur des fleurs en calice qui reposent :]1 Et les bourgeons clignotants de Marie commencent à ouvrir leurs yeux dorés Avec tout ce qui est joli, ma douce Dame se lève : Lève-toi, lève-toi.

Transcription de Jascha Heifetz, Mario Castelnuovo Tedesco

le morceau aria est devenu Sea-Murmurs

 

HAENDEL – Ombra mai fu

Cette oeuvre est une ode à un platane. Elle nous vient de l’opéra Serse de Georg Friedrich Haendel, où le roi Xerxès chante un hommage à un platane. Selon les récits historiques, Xerxès aurait été si émerveillé par ce platane qu’il l’aurait décoré de bijoux et assigné un garde pour le protéger, comme s’il s’agissait d’un trésor vivant.

Cette aria, surnommée Largo, est une méditation d’une simplicité et d’une beauté exceptionnelles. Elle exprime une admiration intemporelle pour la nature et sa capacité à nous offrir réconfort et sérénité.

Texte des paroles de Ombra mai fu:

Jamais ombre d’un végétal
ne fut plus chère et aimable,
plus douce.

TRADITIONNEL – The water is wide – O Waly Waly

Cette chanson, issue du folklore irlandais datant des années 1600, est passée dans la tradition américaine avant de devenir très populaire en France grâce à l’adaptation de Graeme Allwright.

The Water is Wide – La mer est immense parle de l’amour et de sa douceur au début, mais aussi de son déclin avec le temps. La personne exprime son désir de traverser des obstacles (comme une mer large) pour être avec l’être aimé, mais elle se heurte à des défis émotionnels. Elle compare l’amour à un arbre trompeur, à des fleurs éphémères et à des relations qui vieillissent et se fanent. Finalement, elle se questionne sur l’amour non réciproque et l’idée de rester dans une relation qui pourrait briser son cœur.

Paroles de La mer est immense de Graeme Allwrigth:

La mer est immense, je ne peux la traverser
Je n’ai pas d’ailes pour la survoler
Préparez moi un bateau pour deux
Nous ramerons mon amour et moi

Navire je vois qui fend les flots
Chargé ras bord et je ne sais
Si cet amour que j’ai en moi
Dans les abîmes m’entraînera

Contre un jeune chêne je me suis appuyé
Pensant qu’il pouvait résister
Mais hélas il a plié
Comme mon amour il s’est brisé

Dans un buisson j’ai posé ma main
Croyant tendre fleur y trouver
Mes doigts aux épines j’ai blessé
La tendre fleur fait tomber

L’amour est joie, l’amour est beauté
Ainsi les fleurs en leur matin
Mais l’amour passe et disparaît

Voici quelques interprétations parmi les nombreuses disponibles :

  • La mer est immense de Graeme Allwrigh
  • Version irlandaise The Water is Wide par The Wolfe Tones
  • Pete Seeger, qui la popularisa aux USA dans les années 60
  • Joan Baez
  • Bob Dylan
  • Groupe Steeleye Span
  • Barbara Steisand
  • Neil Young
  • Didier Squiban
  • Renaud La ballade Nord-Irlandaise
  • Peter Tears
  • Laura Wright
  • Mouskouri.
  • En 1948, Benjamin Britten publie un arrangement pour piano et voix, tandis que John Rutter l’utilise dans son suite pour cordes en 1973.

SCHUMANN – Der Nussbaum – Le noyer

Le texte de la chanson « Le Noyer » décrit une scène tranquille et poétique se déroulant sous un noyer. L’arbre, majestueux et parfumé, offre un refuge où les couples se murmurent des mots tendres, inclinant doucement leurs têtes pour un baiser. La chanson évoque aussi une fille qui, à la fois rêveuse et pensive, pense sans vraiment savoir à quoi. L’arbre écoute les murmures des amoureux, qui parlent de fiançailles et d’un avenir incertain. Le vent et le bruissement des feuilles du noyer ajoutent une touche douce et mélancolique, alors que la fille se laisse emporter par le sommeil et ses rêves.

 

Traduction des paroles:

Un vert noyer est devant la maison,
Odorant, Aéré
Il étend ses branches feuillues,

Il porte une suave floraison ;
Doux Vents
Venez, câlins flotter tout autour.

On murmure, deux à deux les couples
Inclinent, penchent
Délicatement leurs têtes pour un tendre baiser.

Ils parlaient d’une fille
Qui pensait, Durant nuit
Et jour,qui savait… hélas ! même plus quoi.

Ils susurraient – qui peut bien comprendre- de si
Légère Manière
À voix basse, de se fiancer, de l’année prochaine,

La fille écoute, l’arbre bruit,
Alanguie, Rêveuse,
Souriante, elle sombre dans le sommeil et le rêve.