Archives de catégorie : PARTITIONS

SCHUMANN – Der Nussbaum – Le noyer

Le texte de la chanson « Le Noyer » décrit une scène tranquille et poétique se déroulant sous un noyer. L’arbre, majestueux et parfumé, offre un refuge où les couples se murmurent des mots tendres, inclinant doucement leurs têtes pour un baiser. La chanson évoque aussi une fille qui, à la fois rêveuse et pensive, pense sans vraiment savoir à quoi. L’arbre écoute les murmures des amoureux, qui parlent de fiançailles et d’un avenir incertain. Le vent et le bruissement des feuilles du noyer ajoutent une touche douce et mélancolique, alors que la fille se laisse emporter par le sommeil et ses rêves.

 

Traduction des paroles:

Un vert noyer est devant la maison,
Odorant, Aéré
Il étend ses branches feuillues,

Il porte une suave floraison ;
Doux Vents
Venez, câlins flotter tout autour.

On murmure, deux à deux les couples
Inclinent, penchent
Délicatement leurs têtes pour un tendre baiser.

Ils parlaient d’une fille
Qui pensait, Durant nuit
Et jour,qui savait… hélas ! même plus quoi.

Ils susurraient – qui peut bien comprendre- de si
Légère Manière
À voix basse, de se fiancer, de l’année prochaine,

La fille écoute, l’arbre bruit,
Alanguie, Rêveuse,
Souriante, elle sombre dans le sommeil et le rêve.

FAURE – Le papillon et la fleur

« Le papillon et la fleur » est une chanson de Gabriel Fauré avec des paroles de Victor Hugo, qui imagine une conversation entre une fleur et un papillon.

Une fleur supplie un papillon de rester près d’elle. Bien qu’ils s’aiment et se ressemblent, leurs destins sont opposés : la fleur est enracinée tandis que le papillon est libre de voler. Elle exprime son désir de partager son parfum avec lui dans les airs, mais il s’éloigne sans cesse, la laissant seule et triste. Elle rêve d’un amour durable et lui demande soit de s’enraciner avec elle, soit de lui donner des ailes pour qu’elle puisse le suivre dans sa liberté.

Accompagnement seul en Ré Majeur

Paroles:

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
– Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t’en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d’eux,
Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! – Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.

Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t’en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !

RENAUD – Ballade Nord-Irlandaise

« La Ballade Nord-Irlandaise » est une chanson écrite et interprétée par Renaud, parue en 1991 dans son album Marchand de cailloux. Elle s’inspire de la mélodie traditionnelle écossaise « The Water Is Wide », également connue sous le nom de « O Waly, Waly ». Renaud a ajouté des paroles originales en français pour exprimer son admiration pour l’Irlande, sa culture, et son histoire, tout en évoquant la tristesse liée au conflit en Irlande du Nord (notamment le conflit entre unionistes et nationalistes en Irlande du Nord)

Paroles de la chanson La Ballade Nord Irlandaise par Renaud

J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées

Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger

Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous feront chanter

Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix l’amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers

Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté

 

MANCINI – Moon river

Moon River est une chanson emblématique composée en 1961 par Henry Mancini (musique) et Johnny Mercer (paroles). Elle a été créée pour le film « Breakfast at Tiffany’s » (en français, Diamants sur canapé), où elle est interprétée par Audrey Hepburn dans une scène mémorable où son personnage, Holly Golightly, chante en s’accompagnant d’une guitare sur le rebord de sa fenêtre.

Cette mélodie douce et nostalgique capture un mélange de rêves, de mélancolie et de romantisme. Elle a remporté l’Oscar de la meilleure chanson originale en 1962 et un Grammy Award la même année. Depuis, « Moon River » est devenue un standard intemporel, repris par des artistes comme Frank Sinatra, Andy Williams (qui en a fait sa signature), et plus récemment des chanteurs contemporains.

Son succès repose sur sa simplicité mélodique et la poésie de ses paroles, qui évoquent un voyage imaginaire et une quête de liberté. Cette chanson reste un classique touchant, aimé par des générations de mélomanes.