Archives de catégorie : PARTITIONS

GIRAUD – La tendresse

La Tendresse est une chanson écrite par Noël Roux et composée par Hubert Giraud. Elle a été  interprétée par Bourvil en 1963, puis reprise l’année suivante par Marie Laforêt.
En mars 2020, à l’initiative du guitariste Valentin Vander, 45 musiciens et chanteurs reprennent, depuis leur lieu de confinement, La Tendresse sous la forme d’une Symphonie Confinée, en soutien aux victimes de la pandémie de Covid-19.

Partition pour deux violoncelles GIRAUD_la-tendresse_vcl

Paroles

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin

Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours

NOEL – Adeste fideles – O come all ye faithful

Ce Noël est un hymne chrétien chanté en latin pendant le temps de Noël. Adeste fideles signifie en français : « Accourez, fidèles» , ce chant de Noël date du 18 ème siècle.
De nombreuses versions d' »Adeste fideles » ont été adaptées dans différentes langues.
« O Come, All Ye Faithful » est l’adaptation dans la version anglaise ou américaine et en français le titre est « Peuple fidèle » .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adeste_fideles

Voici deux versions d’Adeste Fideles  une dans l’église catholique et une autre dans l’église anglicane:

 

une version plus contemporaine

 

WALDTEUFEL – Valse – Les patineurs

Emile Waldteufel (1837-1915) est un compositeur français issu d’une longue lignée de musiciens Alsaciens et Bavarois. Au conservatoire de musique il eu comme camarades de classe Jules Massenet et Georges Bizet. Il a été le directeur de la musique de danse de la cour impériale de Napoléon III, et aussi pianiste personnel de l’impératrice Eugénie. Il est connu pour ses musiques de danse (valses, polkas, mazurkas). Ses deux valses les plus célèbres sont «Amour et Printemps», et la valse «Les patineurs»

Waldteufel composa sa célèbre Valse des Patineurs en 1882. A cette époque là les hivers étaient particulièrement rigoureux : en effet, en 1879, le thermomètre était descendu jusqu’à moins 26 degrés ! Les gens aimaient beaucoup patiner comme en témoigne le tableau de Renoir Les Patineurs à Longchamp. C’est le Cercle des Patineurs du Bois de Boulogne qui est à l’origine de la plus célèbre partition du compositeur. La musique de cette valse évoque les glissades des patins sur la glace et les grelots des traîneaux!

Waldteufel composa plus de 293 suites de valses, dont chacune comprend au moins six ou sept valses.

 

PACHELBEL – Canon

« Canon et gigue en ré majeur pour trois violons et basse continue »

Arrangement facile pour deux violons et basse continue
Conducteur_et_parties
Violon_1
Violon_2

Audio de la partie de violoncelle (il faut attendre 7 secondes avant que le son commence)

Lien sur la partition musescore

Interprétation par le London symphony orchestra

 

FOLK – Sakura

Cette très belle chanson (l’une des préférées des Japonais) remonte à la période Edo (1603–1868), plus précisément vers la fin du XVIIIe ou début du XIXe siècle. À l’origine, cette mélodie n’était pas une chanson folklorique ancienne transmise oralement, mais une chanson pédagogique utilisée pour l’enseignement de la musique, notamment du koto (instrument traditionnel à cordes pincées).

La fleur de cerisier (sakura) est un symbole très important au Japon. Elle représente la beauté éphémère de la vie, car sa floraison est courte. Cela invite à profiter du moment présent en sachant que tout est temporaire.
Elle symbolise aussi la fragilité de la vie, car elle tombe facilement, ce qui montre que la Cette chanson SAKURA, qui a été composée en 2003, est une chanson populaire au Japon, l’une des préférées des Japonaisbeauté se trouve aussi dans la vulnérabilité.
Le sakura marque le printemps et le renouveau, signe d’espoir et de nouveau départ.
Les Japonais célèbrent sa floraison ensemble (hanami ce qui veux dire regarder les fleurs), ce qui crée un sentiment de lien et de partage.
Enfin, la fleur est associée à l’honneur et au sacrifice pour une cause plus grande, en particulier chez les samouraïs, qui voyaient dans sa chute rapide un reflet de leur propre vie.
Dans la poésie (haiku) elle est souvent utilisée pour exprimer la fuite du temps, l’intensité du moment présent et la recherche de la beauté dans les choses simples.

FOLK_Sakura_3vcl
FOLK_Sakura_3vl
FOLK_Sakura_3vla

 

 

 

Haikus:

Nuage de fleurs
archet léger
silence rose

DELIBES – Duo des fleurs

Le duo des fleurs est un air qui fait partie de l’opéra Lakmé écrit par Léo Delibes.
L’histoire se déroule dans l’Inde britannique du 19ème siècle.
Cela raconte un amour impossible entre
entre Gérald un officier de l’Empire britannique et Lakmé fille du prêtre d’un temple hindouiste du dieu Brahma. Dans ce passage Lakmé et sa servante Mallika vont cueillir des fleurs (jasmin et rose) près d’un ruisseau merveilleux et chantent en duo.

DELIBES_duo_fleurs_vl-vcl

https://musescore.com/user/9150386/scores/6353873/s/Gk_JiP?share=copy_link

Paroles du « Duo des fleurs »:

Sous le dôme épais où le blanc jasmin
À la rose s’assemble,
Sur la rive en fleurs, riant au matin,
Viens, descendons ensemble.
Doucement glissons; De son flot charmant
Suivons le courant fuyant;
Dans l’onde frémissante,
D’une main nonchalante,
Viens, gagnons le bord
Où la source dort.
Et l’oiseau, l’oiseau chante.
Sous le dôme épais, Sous le blanc jasmin,
Ah ! descendons ensemble !

BACH – 6 suites pour violoncelle seul

Une très grande partition de Jean-Sébastien BACH et LA partition de référence des violoncellistes

BACH_6 suites_pour violoncelle seul (édition Werner Icking)

BACH 6 suites pour violoncelle seul (edition Barenreiter – Wenzinger)

Bach_Suites_Manuscrites par Anna Magdanela Bach

Toutes les différentes édition sur IMSLP https://imslp.org/wiki/6_Cello_Suites,_BWV_1007-1012_(Bach,_Johann_Sebastian)

– > Acheter la partition sur Thomann

 

Les six suites suivent un plan de suite de danses, toutes dans la même tonalité avec:

  • un prélude
  • une allemande
  • une courante
  • une sarabande
  • Menuets I et II (Suites n° 1 et 2), Bourrées I et II (Suites n° 3 et 4) et Gavottes I et II (Suites n° 5 et 6).
  • une gigue

Les suites sont de plus en plus complexes techniquement. Les trois premières suites sont écrites dans des tonalités faciles à jouer au violoncelle sol majeur, ré mineur et do majeur, la quatrième suite est en mi bémol majeur, dans la cinquième suite en do m il y a une scordatura, et la sixième suite, qui a été écrite pour violoncelle à cinq cordes, est la plus difficile.

Analyse des 6 suites de Bach par Jean-Ghihen Queyras pendant le confinement

ANGERER – Symphonie des jouets – Kindersinfonie

La Symphonie des jouets, ou Kindersinfonie, est une symphonie en trois mouvements qui a d’abord été attribuée à Franz Joseph Haydn, pendant presque deux cents ans. Puis on découvrit les trois mouvements de l’œuvre dans un manuscrit copié par Léopold Mozart, à qui on attribua ensuite la paternité de l’oeuvre. Enfin, plus récemment on a découvert dans un couvent du Tyrol un manuscrit de la symphonie, intitulé Berchtoldsgaden Musick, et signé  Père Edmund Angerer. L’oeuvre est désormais attribuée à ce moine bénédictin Edmund Angerer (1740-1794) toutefois certains musicologues estiment que ce serait plutôt le père Angerer qui aurait recopié l’oeuvre de Léopold Mozart, et non le contraire.

Instruments violons 1, Violons 2 et Violoncelles/Cbasses, Knarre(?) , Wachtel (caille), Kuckuck (coucou), Nachtigall (rossignol), une Trompette jouet, un triangle

Partitions:
ANGERER_kindersinfonie_conducteur
ANGERER_kindersinfonie_parties

Partitions sur IMSLP: https://imslp.org/wiki/Kindersinfonie_(Angerer,_Edmund)