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FOLK – Greensleeves

Greensleeves est une très belle et très ancienne chanson traditionnelle anglaise . La mélodie date du 16ème siècle. D’après une légende populaire, elle aurait été composée par le roi Henri VIII en l’honneur de sa deuxième épouse Anne Boleyn.

Les paroles parlent d’une dame « manches vertes » (green : « vert » et sleeves : «manches ») et de son amoureux qui la supplie de l’aimer.

Télécharger la partition pour: Violoncelle Violon

Partition sur musescore

Ralph Vaughan Williams a utilisé ce thème en 1934 dans sa composition « Fantasia on Greensleeves » pour orchestre. La tonalité dans cette composition pour orchestre est fa mineur .

 

 

Paroles originales Version de 1584:

Hélas, mon amour, vous me maltraitez,
À me rejeter de façon si discourtoise,
Moi qui vous aime depuis si longtemps,
Qui me délecte en votre compagnie.Refrain :Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d’or,
Qui d’autre que Dame Vertes-Manches ?Je vous étais entièrement soumis
Pour réaliser le moindre de vos caprices.
J’ai gagé et ma vie et mes terres
Pour m’assurer votre amour et votre bienveillance.Je t’ai offert fanchons pour ta tête,
Finement et élégamment ouvragés.
J’ai pourvu à ta table et à ta maison
Et ma bourse s’en est trouvée bien sollicitée.Je t’ai acheté les meilleures robes,
D’un tissu si fin que plus fin ne se trouve.
Je t’ai donné des bijoux pour orner ton devantier,
Et tous ces dépens étaient pour toi.Ta blouse de soie, et belle et blanche,
Superbement brodée d’or,
Ta jupe de riche soierie,
Tout cela je te l’ai acheté de bon cœur.Ta ceinture d’un or si rouge,
Somptueusement couverte de perles,
Aucune autre fille n’a la même
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Ta bourse et aussi tes jolis couteaux dorés,
Ta boîte à épingles, si élégante à l’œil,
Les épouses des bourgeois n’en ont pas de meilleurs,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Tes bas cramoisis, tout de soie,
Tout ouvragés d’or au-dessus du genou,
Tes escarpins, blancs comme lait,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.

Ta robe était du vert de l’herbe,
Tes manches de satin y étaient accrochées,
Qui faisaient de toi notre reine des moissons,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.

Tes jarretières frangées d’or,
D’où pendaient des aiguillettes d’argent,
Qui te donnaient l’air si joyeux,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Je t’ai donné mon hongre le plus allant,
Pour chevaucher où bon te semblait,
Aucune dame ne fut jamais si pimpante
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Mes hommes étaient tout vêtus de vert,
Toujours à prendre soin de toi ;
Et c’était magnifique à voir,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Ils te mettaient en selle, ils t’en faisaient descendre,
Ils te servaient avec humilité ;
Jamais ton pied ne touchait terre,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Chaque matin à ton lever
Je t’envoyais des mets de choix, sans y faillir,
Pour garder ton estomac de tout mal,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Tu ne pouvais désirer chose terrestre
Que tu ne l’eusses dans l’instant ;
Tes musiciens jouaient et chantaient constamment,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.Et qui paya pour tout ce train,
Que tu dépensas à ta guise ?
Me voici néanmoins ici rejeté,
Et tu as dédaigné de m’aimer.Eh bien je vais me hâter de prier Dieu
Que tu remarques ma constance.
Et que malgré tout avant que je meure,
Tu daignes m’aimer.Vertes-Manches, adieu maintenant ! Adieu !
Je prie Dieu qu’il te fasse prospérer,
Car je demeure ton fidèle amant,
Reviens-moi, et aime-moi !

PURCELL « Come, Ye Sons of Art Away »

« Come, Ye Sons of Art Away », appellé aussi « Ode for Queen Mary’s birthday » car le roi avait demandé à son compositeur préféré une composition en l’honneur de l’anniversaire de Sa Majesté la Reine Mary II en 1694. Chacun des 9 mouvements est un chef d’oeuvre. « Come, ye sons of art » peut être traduit « Venez tous enfants de l’art »

  1. Symphony
  2. Come, ye sons of art
  3. Sound the Trumpet
  4. Come, ye sons of art (reprise)
  5. Strike the Viol
  6. The Day, that such a blessing
  7. Bid the virtues
  8. These are the Sacred charms
  9. See Nature rejoicing

http://imslp.org/wiki/Come,_Ye_Sons_of_Art_Away,_Z.323_(Purcell,_Henry)

Partitions:

 

SAINT-SAENS Le cygne

Le Cygne est un morceau très souvent jiué par les violoncellistes car c’est une petite merveille. Il fait partie du Carnaval des Animaux, une suite écrite par Camille Saint-Saëns.

Dès qu’on entend le piano, on imagine des petites vagelettes sur un lac tranquille. Puis le violoncelle entre tout doucement, avec une mélodie très fluide, comme s’il glissait sur l’eau. On a vraiment l’impression d’un cygne qui avance calmement, avec élégance et qui disparait à la fin dans les brumes du soir.

Partition du cygne sur Imslp  partie piano et  partie violoncelle

Télécharger ici -> la Partition du cygne en pdf

Interprétation de Piatigorsky avec 6 harpes!

Accompagnement au piano:


SAINTSAENS_cygne_vcl by musicordes

Le cygne

René-François Sully Prudhomme , Les solitudes

Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure ;
La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule ;
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit, rayé d’un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.

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à voir aussi le chant du cygne noir de VILLA LOBOS

CHANSON – Gugusse

Gugusse

C’est Gugusse avec son violon
Qui fait danser les filles
Qui fait danser les filles
C’est Gugusse avec son violon
Qui fait danser les filles et les garçons

Mon papa ne veut pas
Que je danse, que je danse
Mon papa ne veut pas
Que je danse avec toi

Il dira ce qu’il voudra
Moi je danse, moi je danse
Il dira ce qu’il voudra
Moi je danse la polka

Tessiture des voix d’enfants

Pour bien jouer et surtout jouer juste sur son instrument il faut savoir quelle note on veut obtenir et la meilleure méthode est d’abord de chanter la mélodie. Pour les enfants, en fonction de leur âge la tessiture dépend de leurs possibilités vocales.

Voici quelques indications générales, cela peut varier selon les enfants, dans une zone restreinte au début et qui va s’élargir petit à petit à la fois dans les graves et les aigus.

  • En maternelle (3 à 6 ans) de Ré3 à La3  environ (de 250 à 450 Hz)
  • CE1 et CE2 (de 7 à 8 ans) : de La2 à Mi4 environ (220 à 620 Hz)
  • CM1 et CM2 (de 9 à 10 ans) : de Sol2 à Sol4 environ (200 à 800 Hz)

La3 = le La du diapason à 440 hertz

L’ambitus d’une mélodie est l’écart entre la note la plus aigue et la plus grave.