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NOËL – Jingle bells – Vive le vent

Jingle Bells veut dire en anglais « sonner clochettes », c’est l’une des chansons les plus connues que l’on entend pendant les fêtes de Noël dans le monde entier

Elle a été composée par James_Lord_Pierpont un américain né à Boston qui a eu une vie bien remplie : il a été marin, commerçant, et a même tenté sa chance comme photographe durant la ruée vers l’or. La chanson « Jingle Bells » est devenue célèbre pour son esprit joyeux évoquant les balades en traîneau en hiver.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jingle_Bells

Paroles

Vive le vent

Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche ;
Un vieux monsieur s’avance
Avec sa canne dans la main ;
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu’il chantait petit enfant.

Refrain :
Vive le vent, vive le vent,
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts.
Vive le temps, vive le temps,
Vive le temps d’hiver ;
Boules de neige et jour de l’an ;
Et bonne année grand-mère.

Et le vieux monsieur
Descend vers le village ;
C’est l’heure où tout est sage
Et l’ombre danse au coin du feu ;
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fête ;
Partout la table est prête
Et l’on entend la même chanson.

Refrain:
Vive le vent, vive le vent,
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts.
Vive le temps, vive le temps,
Vive le temps d’hiver ;
Boules de neige et jour de l’an ;
Et bonne année grand-mère.

TRENET – Le jardin extraordinaire


C’est un jardin extraordinaire:
Il y a des canards qui parlent anglais.
Je leur donne du pain, ils remuent leur derrière
En me disant « Thank you very much, Monsieur Trenet ».
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on
Mais moi, je sais que, dès la nuit venue,
Elles s’en vont danser sur le gazon.
Papa, c’est un jardin extraordinaire:
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet.
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère.
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet.
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
Où les touristes s’ennuient au fond de leurs autocars,
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade.
J’avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard…
Dans, dans, dans…
Un jardin extraordinaire,
Loin des noirs buildings et des passages cloutés.
Y avait un bal que donnaient des primevères.
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune.
Dès que celle-ci parut, toute rose d’émotion,
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune.
Une vieille chouette me dit: « Quelle distraction! »
Maman, dans ce jardin extraordinaire,
Je vis soudain passer la plus belle des filles.
Elle vint près de moi, et là me dit sans manières:
« Vous me plaisez beaucoup, j’aime les hommes dont les yeux brillent! »
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville perverse,
Une gentille amourette, un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier que l’amour est un commerce
Dans les bars de la cité,
Oui, mais oui mais pas dans…
Dans, dans, dans…
Mon jardin extraordinaire.
Un ange du Bizarre, un agent nous dit:
« Étendez-vous sur la verte bruyère,
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis. »
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi,
La douceur d’une couchette secrète
Qu’elle me fit découvrir au fond du bois.
Pour ceux qui veulent savoir où le jardin se trouve,
Il est, vous le voyez, au coeur de ma chanson.
J’y vole parfois quand un chagrin m’éprouve.
Il suffit pour ça d’un peu d’imagination!
Il suffit pour ça d’un peu d’imagination!
Il suffit pour ça d’un peu d’imagination!

SCHUBERT – Sérénade – Ständchen

Magnifique chant d’amour composé par Schubert à ses 31 ans

Accompagnement piano:

Partition violoncelle + piano:
http://vmirror.imslp.org/files/imglnks/usimg/a/af/IMSLP25366-PMLP02204-Schubert_Leise_Flehen_Cello_Piano.pdf

Partition violon + piano:
http://vmirror.imslp.org/files/imglnks/usimg/1/1a/IMSLP498039-PMLP02204-E169281_etc-Schubert_-_Standchen_ArrVnPf_PS_Sibley.1802.17924.pdf

Paroles:

Sérénade – Ludwig Rellstab

Mes chansons implorent doucement
Toute la nuit jusqu’à toi
Dans les bosquets tranquilles
Bien-aimée, viens à moi!

Des cimes d’arbres de minces murmures se précipitent
Au clair de lune
Hostile au traître
N’aie pas peur.

Entendez-vous les rossignols?
Oh! ils vous implorent,
Aux sons des douces lamentations,
Qui supplient pour moi.

Ils savent ce qu’est l’ardeur,
Connaissent le mal d’amour,
Et de leur timbre argentin
Touchent chaque tendre coeur.

Laisse ton cœur battre aussi,
bien-aimée, écoute-moi!
J’attends de te rencontrer
Viens, rends moi heureux!